La capitale mauritanienne est confrontée cette fin de semaine à une pénurie d’eau qui résulterait d’une panne de la station de pompage sur la route de Rosso. Les quartiers populaires en font les frais depuis samedi dernier.
Ce n’est pas la première fois que Nouakchott est confrontée à une pénurie d’eau. C’est un phénomène récurrent depuis que la capitale s’est agrandie. Elle compte aujourd’hui près d’un million d’habitants avec ses quartiers périphériques qui accueillent de plus en plus des candidats à l’exode rural et de travailleurs étrangers notamment Ouest-africains. Depuis samedi dernier, les habitants font face à la canicule, la hausse des prix et le variant Delta.
Une triple peine à la veille de l’hivernage qui fait craindre une quatrième peine, les inondations. La soif doublée des contaminations est le pire des scénarios dans un contexte où les habitants pauvres de ces quartiers sont appelés à respecter les mesures barrières et éviter le rassemblement pour aller se faire vacciner. Il est urgent de consacrer des milliards pour l’approvisionnement en eau potable dans ces quartiers pauvres de la capitale où c’est le système D qui prévaut tout le temps.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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