Le conseil des ministres de cette semaine à Nouakchott est placé sous le signe de la gravité de la situation épidémiologique. Depuis le début de la pandémie, la Mauritanie n’a jamais enregistré plus de 2200 cas positifs et près de 100 cas graves en une semaine. Face à cette progression rapide du variant Delta, des mesures urgentes s’imposent.
Désormais, tous les fonctionnaires de l’Etat sont obligés de se faire vacciner ainsi que toutes les personnes qui travaillent dans le secteur public.
Les réfractaires sont exposés à des sanctions. Le port du masque est obligatoire dans les lieux publics. Des centres de vaccinations seront installés dans les quartiers périphériques de la capitale et dans les zones qui concentrent plus de contaminations. Les voyageurs qui entrent ou qui sortent pourront être vaccinés selon les cas, première ou deuxième dose.
En attendant l’arrivée de nouveaux vaccins d’AstraZeneca plus de 100000 doses à partir du 16 septembre prochain, le gouvernement se contentera des 300000 doses du vaccin Johnson and Johnson, offertes par les Etats-Unis. Il s’agit d’une dose unique qui pourra rétablir la balance des personnes vaccinées complètement.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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