« La zone Nord de Nouakchott reste une zone des plus dangereuses. Le taux de criminalité y est très élevé. 60 % des crimes et délits quotidiens dans notre capitale sont perpétrés à Dar Naïm. Les bandes hors la loi dont certains membres demeurent insaisissables habitent en ses quartiers », raconte le chroniqueur faits divers du Calame.
Ce jeudi 22 avril, le chroniqueur faits divers du Calame, Mosy, partage avec les lecteurs l’histoire d’une jeune fille retrouvée égorgée. L’affaire a défrayé la chronique à Dar-Naïm.
« Secteur 16, des passants dans une ruelle déserte perçoivent les cris de détresse d’une fille en provenance d’une petite maison en ruine. Tandis qu’on se hâte au secours, un jeune homme en sort, courant comme un lapin. Dans la maisonnette, on découvre une jeune fille dont la gorge saigne abondamment », écrit Mosy.
La jeune fille sera conduite ensuite à l’hôpital Cheikh Zayed.
« L’hémorragie est arrêtée à temps, la jeune victime est sauvée ! L’intervention des passants a gêné le scélérat qui n’a pu qu’en tailler la gorge, sans réussir à trancher la carotide… », indique le chroniqueur faits divers du Calame.
Une fois la demoiselle identifiée et ses parents prévenus, la police ouvre une enquête, relate le journal mauritanien qui mentionne qu’un recoupement avec une agression similaire perpétrée quelques mois [a mis] les enquêteurs sur une piste.
A l’arrivée, l’auteur sera appréhendé par la police mauritanienne.
« Une fillette avait été sauvée in extremis des griffes d’un sadique qui voulait l’égorger en pleine rue et dont des témoins avaient dressé le portrait-robot. Une journée suffira pour épingler le suspect : un débile mental de dix-sept ans qui avoue ses deux agressions et le plaisir morbide qu’il en retire. Lors de la perquisition, la police a récupéré l’arme du crime et des habits tachés de sang », raconte Le Calame.
Babacar Baye Ndiaye
Nouakchott – 23/04/2021
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