La justice mauritanienne passe à l’offensive en convoquant ce mardi Ould Aziz accusé pour corruption, enrichissement illicite et blanchiment d’argent. Un nouveau face à face avec le juge d’instruction qui intervient après que l’accusé ait fait des confidences controversées à Jeune Afrique la semaine dernière.
C’est encore un nouvel épisode du feuilleton politico-juridique de » l’affaire de la décennie » auquel assistent les observateurs sur fond de l’actualité oblige les confidences controversées de l’ex-président Ould Aziz à Jeune Afrique. Une sortie médiatique critiquée par quatre partis de l’opposition qui viennent de tirer la sonnette d’alarme à Ould Ghazouani du danger d’un potentiel retour au pouvoir des ennemis du changement.
C’est dans ce contexte de trouble que l’accusé Ould Aziz est convoqué à nouveau ce mardi par la justice. Face au juge d’instruction les observateurs n’attendent pas qu’il remette en cause sa stratégie de défense du silence avant son procès attendu par ses avocats pour une défense plus musclée.
Mais pour le moment, le vent de la vérité ne souffle pas de leur côté. Cette offensive du juge d’instruction laisse penser que les enquêtes pénales avancent. Les biens de Ould Aziz ainsi qu’une partie de son clan familial et proches sont sous scellés par la justice et que l’instruction dirige ses recherches vers les pays étrangers où l’ex-président pourrait avoir placé son argent.
La convocation seulement de Ould Aziz pourrait être considérée comme une riposte à son tapage médiatique au plan national et international pour annoncer certainement une nouvelle pièce au dossier de la décennie.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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