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Des habitants étrangers
La cité-Etat, dont l’économie repose en grande partie sur les services, les loisirs et le tourisme, a cherché à relancer ces secteurs ces derniers mois en pleine pandémie de Covid-19. Et plus de 90 % de ses habitants sont des étrangers dont une grande partie n’est pas de confession musulmane.
« Les restaurants de Dubaï peuvent choisir de placer ou non des rideaux ou de couvrir leurs façades pour servir de la nourriture pendant les heures de jeûne », a déclaré le département de l’Économie de Dubaï (DED) dans un communiqué publié dans la nuit de lundi à mardi.
Selon cet organisme gouvernemental, la nouvelle circulaire revient sur une « pratique anciennement suivie » consistant à exiger des restaurateurs de mettre en place des « rideaux ou des écrans » pour cacher la prise des repas à la vue du public. La nouvelle règle s’applique dès le premier jour du ramadan, mardi 12 avril, a précisé cet organisme.
Ville libérale
Ces dernières semaines, Dubaï a largement ouvert ses portes aux touristes internationaux et allégé les restrictions liées au Covid-19 pesant sur les activités publiques, faisant de l’émirat une destination pour tous ceux qui à travers le monde tentent d’échapper aux confinements.
La cité-Etat qui a bâti sa réputation sur le luxe de ses tours de verre ou encore ses plages privées, est considérée comme la ville la plus libérale dans une région du Golfe particulièrement conservatrice.
En novembre 2020, les Emirats arabes unis, dont Dubaï est la plus célèbre des sept membres qui les composent, ont annoncé des réformes sur les législations portant sur des sujets de sociétés du quotidien. Véhiculer une image plus libérale et progressiste fait partie de la stratégie de communication du riche pays musulman sur la scène internationale.
Source : Sud Ouest avec AFP
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