Le document officiel sur la vision du parti islamiste mauritanien relatif au changement consensuel ne laisse pas indifférent la classe politique notamment le camp de l’opposition. Parmi les réactions les plus critiques cette semaine à Nouakchott les observateurs pointent celle du président des FPC qui revient sur l’absence de vision dans l’ordre des priorités du pays.
Au lendemain de son entretien avec le président du parti islamiste dans le cadre d’une consultation des forces démocratiques sur le changement consensuel, une vision du premier parti de l’opposition pour l’unité nationale et la cohésion sociale, Samba Thiam ne cache pas ses divergences sur ce document malgré son diagnostic complet mais superficiel par endroits.
Le président des FPC pointe une absence de vision dans l’ordre des priorités de la cohabitation, problème numéro un du vivre ensemble mauritanien relégué au second plan par les différents locataires du palais de Nouakchott depuis l’avènement au pouvoir des militaires en 78.
Le chef historique du premier mouvement de libération africaine de Mauritanie n’hésite pas à qualifier ce document comme un net recul par rapport à celui de 2014 sur la forme et le fond de la question nationale qui passe par le règlement du passif humanitaire la justIce et l’égalité entre tous les mauritaniens.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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