Coronavirus oblige avec toutes ses implications sanitaires économiques et sociales. Après 9 mois, le gouvernement compte bien jouer de la transparence dans sa gestion de la crise avec un audit cette semaine à Nouakchott du fonds de solidarité sociale par la cour des comptes.
Une volonté politique du gouvernement de ne pas répéter les mêmes erreurs de la première vague dont les floues dans la répartition de l’aide pour les familles pauvres sont décriés par l’opposition qui réclamait une transparence.
L’intervention de la cour des comptes dans ce contexte de deuxième vague plus meurtrière vient à point nommée.
Sur le calendrier cet audit vient bousculer les habitudes du gouvernement pour faire plus attention aux dépenses du fonds de solidarité sociale et de la lutte contre le coronavirus qui provient de financements de l’Etat des partenaires internationaux et du privé mauritanien.
Mais ce souci de transparence qui fait intervenir la cour des comptes qualifiée de non indépendante et très limitée comme en témoignent ses nombreux rapports annuels sans suite judiciaire. En définitive ce sont les contours de cet audit qui sont pointés du doigt par les observateurs.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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