La décharge des déchets à ciel ouvert de Tivirit une localité proche de la capitale continue de susciter des polémiques sur les réseaux sociaux et les rédactions nationales. En première ligne les tergiversations du gouvernement sur la fermeture du dépotoir et les violences policières contre les riverains.
Voilà plus de 13 ans que les riverains de la localité Tivirit respirent mal. Plus d’une décennie que la plus grande décharge en Mauritanie étouffe ses habitants qui s’en prennent à tous les gouvernements successifs depuis 2008 qui ne veulent rien faire pour fermer ce dépotoir qui reçoit chaque jour près de 1000 tonnes de déchets et qui reste la cause de nombreux décès dus à des cancers et de maladies respiratoires. Ce sont les violences policières ces deux dernières semaines contre les manifestants de Tivirit qui indignent surtout les observateurs et l’opposition qui pointent un état policier qui n’a pas disparu avec l’élection de Ould Ghazouani.
Une continuité du régime autoritaire qui fait craindre des solutions à la va vite qualifiées de fuite en avant du gouvernement face à un vieux problème. Une bombe explosive sanitaire qui risque de créer d’autres dépotoirs à Nouakchott. Les réseaux sociaux déplorent un gouvernement de promesses et rien que de bonnes intentions sans véritables solutions pour soulager des populations à bout de souffle. C’est la santé des riverains qui est pointée du doigt et au-delà les 800 000 habitants de la capitale.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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