
L’évolution épidémique de la covid-19 dans la capitale mauritanienne inquiète les observateurs et les autorités sanitaires qui enregistrent cette fin de semaine un bond de 233 nouveaux cas et 5 décès malgré le durcissement des mesures sanitaires.
Une situation grave qui amènent les autorités de Nouakchott à reporter la réouverture des écoles et universités en janvier 2021. Les contaminations gagnent de jour en jour les périphéries de la capitale, le quartier résidentiel Tavragh Zeina reste l’épicentre de l’épidémie avec 103 nouveaux cas. Plus de 2500 malades sont sous traitement.
Le seuil endémique n’est pas encore franchi mais sa progression inquiète les observateurs voire l’OMS dont le représentant à Nouakchott vient de lancer un cri d’alarme sur la faiblesse des prises en charges des malades de la covid-19. C’est la déficience du système de santé publique qui est mise en cause.
Cette évolution endémique risque de peser sur le plan de relance économique en dépit de la suspension par la France de la dette mauritanienne qui avoisine 5 millions d’euros jusqu’en fin décembre 2020. Cette deuxième vague fait craindre le retour d’un couvre-feu ou de reconfinement partiel de Nouakchott.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 12 décembre 2020)
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