La police des crimes économiques et financiers est en train de mettre la dernière main aux enquêtes préliminaires sur les soupçons de gabegie et de corruption du régime de Ould Aziz. Un procès-verbal est attendu dans les prochains jours. L’ex-président Ould Aziz pourrait ainsi être convoqué par le parquet général pour connaître son sort.
En attendant la défense poursuit son travail de sape contre le rapport de la commission d’enquête parlementaire qu’il qualifie d’illégal tout comme la restriction des libertés de leur client. L’argument sur l’absence de partie civile apparaît comme le dernier recours pour critiquer la procédure actuelle.
Après plus d’un mois d’enquêtes préliminaires la police des crimes économiques et financiers est en train de mettre la dernière main aux investigations. Hommes d’affaires proches de l’ex-président dans l’affaire du projet de la construction d’une clinique à Nouakchott, des dizaines de boutiques et appartements qui appartiendraient à Ould Aziz. Et l’interpellation du patron du groupe puissant WAFA Holding derrière lequel se cache l’empire économique de Ould Aziz en dit long de la corruption au plus sommet de l’Etat durant plus de deux décennies.
L’acte 1 de ce feuilleton politico-judiciaire prendra fin dès la remise du procès-verbal des enquêtes préliminaires au parquet général annoncée à partir de la semaine prochaine. Ould Aziz pourrait connaître son sort. Si les infractions pour les faits mentionnés ne sont pas considérées suffisamment graves alors le dossier est classé sans suite. Dans le cas échéant la procédure pénale sera déclenchée pour Ould Aziz et ses complices pour des procès.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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