La covid-19 n’aura pas donc épargné l’aéroport international de Nouakchott Oumtounsy fermé plusieurs mois avant son ouverture le 11 septembre dernier. Un manque à gagner financier important pour son fermier Afroport qui vient de procéder à la première vague de licenciement de son personnel soit 22 au total.
L’entreprise Afroport le fermier de l’aéroport international de Noaukchott a vainement tenté depuis la covid-19 à éviter la crise de liquidité dans un premier temps à diminuer les salaires de ses employés. Mais au fur et à mesure que le coronavirus se prolonge avec la fermeture de l’aéroport les recettes sont en chute libre. Si l’état mauritanien n’était pas d’accord avec cette politique d’austérité six mois après il semble accorder le violon avec la direction qui annonce une première vague de licenciement de 22 personnes dont deux cadres.
Les observateurs s’attendent à une deuxième vague dans les prochains mois si l’état persiste dans sa position. Afroport est encore un héritage du régime de Ould Aziz dans le cadre de ses marchés de gré à gré mais qui ne sont pas cités dans le rapport de la commission d’enquête parlementaire.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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