Le ministre de l’intérieur compte s’attaquer à la criminalité en installant dans les mois à venir des caméras de surveillance dans les marchés de la capitale. Une bonne mesure mais considérée par les observateurs insuffisante et peut être coûteuse pour les contribuables.
C’est une bonne nouvelle pour les commerçants et les clients de la capitale qui se sentiront plus en sécurité avec des caméras de surveillance. Mais moins sûr pour les citoyens si cette nouvelle technologie est utilisée à d’autres fins que pour lutter contre la criminalité. Cette mesure est insuffisante si elle n’est pas accompagnée par des lois plus contraignantes pour les récidivistes.
Ce recours à cette assistance technologique pour la première fois dans les marchés de la capitale nécessite une sensibilisation des citoyens.La lutte contre la criminalité est un problème structurel dans un pays marqué par une importante pauvreté structurelle.
Les mauritaniens vivent actuellement sous le seuil de la pauvreté.Nouakchott compte plus d’un tiers de la population du pays avec des quartiers périphériques surpeuplés où la criminalité a déjà fait beaucoup de victimes. L’idée au moins d’installer des caméras de surveillance en plein centre ville n’est qu’une étape pour les pouvoirs publics.
Pour autant cette mesure est insuffisante et devra être accompagnée par des lois plus contraignantes pour les récidivistes.Par ailleurs au plan pratique les caméras de surveillance requièrent un suivi et une utilisation optimale contre l’insécurité qui sévit dans la capitale avec des gangs de plus en plus armes et organisés et qui font la pluie et le beau temps.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 02 octobre 2020
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