Regain d’insécurité dans la capitale mauritanienne. En première ligne les femmes et les jeunes filles sont de plus en plus victimes de meurtres de kidnapping et de violences.
La série de viols de jeunes filles en l’espace d’une semaine à Nouakchott suscite indignation et colère des observateurs et organisations féministes et droit de l’homme. Des drames devenus presque quotidiens qui s’ajoutent à des meurtres et de kidnappings. Jamais la capitale est confrontée à une telle recrudescence qui cache mal la violence faite aux femmes surtout à l’intérieur du pays. La difficulté d’une loi protectrice de la femme par le parlement est très significative dans un pays conservateur où la pression tribale et islamiste est encore forte.
L’absence d’une loi spécifique et de statistiques fiables ne découragent pas l’Association des Femmes Cheffes de Famille et d’autres ONG nationales à continuer de se battre pour l’adoption de lois spécifiques contre les violences sexuelles
Le refus des autorités de Nouakchott des associations féminines de tenir une réunion cette fin de semaine à Nouakchott est une atteinte aux libertés d’expression et un recul de la démocratie révélateur d’un régime encore hésitant sous la pression des salafistes. Les agressions contre le sexe faible se multiplient et interpellent les parlementaires à débloquer la situation pour la sécurité et la garantie aux victimes leurs droits.
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