
Alors revenons sur la chronologie des faits :
Le président de la Concorde Dr Ba avait scellé la vente de deux joueurs Ali Abeid et Hassane Elid pour aller évoluer à Levante en Espagne pour un premier montant de 75 000 euros en attendant une suite de 100 000 euros.
Après avoir tout négocié avec succès , la vente des deux joueurs au club Espagnol fut conclut. Ainsi, le club Levante devait verser à la Concorde une première avance de 75 000 euros; après quelques mois d’attente et ayant senti un parfum d’incohérence de la démarche selon les termes des contrats, le président de la Concorde contacta cette fois ci directement le club Levante pour comprendre le pourquoi du retard du virement. La surprise fut certes énorme !
En effet, Levante lui répondit que des factures portant des entêtes et cachets différents des habituels munies du numéro de compte de la FFRIM signées par un ancien trésorier de la FFRIM ont été envoyées par le courrier électronique officiel de la FFRIM. Les dirigeants de Levante ont tentés à 2 reprises de virer le montant au nom de ASAC CONCORDE sans succès car le numéro de compte est celui de la FFRIM mais le nom connu des contrats est ASAC CONCORDE. Selon toujours Levante, après plusieurs appels téléphoniques explicatifs avec le président de la FFRIM , un courrier additionnel signé par le SG de la FFRIM tout en les menaçant d’un refus de délivrer le CIT (Certificat International de Transfert) si le Levante ne vire pas les montants dans les comptes de la FFRIM.
Dans l’objectif de masquer cette forfaiture, la FFRIM va simuler une crise interne au sein de la concorde afin d’en éliminer les dirigeants légitimes par « une mystérieuse assemblée générale en novembre 2016 »
Le président de la Concorde, en intellectuel, va alors engager une plainte sagement étudiée contre la fédération mauritanienne de football pour détournement de fond et ingérence dans leur association.
Après quatre ans de combat, la justice a donc tranché en faveur de l’ASAC Concorde et la cour suprême a ordonné le 14 juillet 2020 à la FFRIM de rembourser les 75 000 euros détournés.
Viendrons par la suite une exponentielle de communiqué tentant d’une part à laver à grande eau le président de la FFRIM et d’autre part à brouiller les pistes en essayant de montrer que le montant a été versé mais certainement pas au plaignant qui vient d’obtenir gain de cause à la cour suprême.
La vérité ne peut eut être cachée éternellement, elle finit toujours tel un boomerang vous tomber dessus…
Alors observons, patientons…
Doudou Ailal
(Reçu à Kassataya.com le 18 juillet 2020)
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