
A deux semaines de la réouverture des classes d’examen les observateurs s’interrogent sur la faisabilité de cette reprise après plus deux mois d’arrêt des écoles. Plus de 200 000 élèves et 45 000 enseignants du public et du privé sont concernés.
Avec la hausse des infections inégalées dans le pays portant cette semaine à 463 le nombre de cas positifs et 31 décès depuis le début de la crise sanitaire les mauritaniens sont inquiets pour la reprise des cours dans deux semaines. Même si cette réouverture est partielle ne concernant que les classes d’examen.
Ce sont plus de 200 000 enseignants et 45000 élèves du public et du privé qui vont devoir retrousser à nouveau les manches. Des chiffres importants qui ne laissent pas la place à l’improvisation encore moins à la négligence du protocole sanitaire au moment où la capitale qui absorbe près des trois quarts des effectifs concernés devient l’épicentre de l’épidémie. Une situation grave sanitaire qui pourrait justifier le report de cette rentrée.
A défaut les observateurs pointent une catastrophe sanitaire. Et les autorités de Nouakchott n’auraient pas tirer des leçons même du voisin sénégalais obligé de reporter la reprise partielle des écoles suite à des cas positifs d’enseignants. Dure réalité. L’éducation nationale n’est pas aujourd’hui en mesure de rouvrir les écoles sans conséquences.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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(Reçu à Kassataya le 03 juin 2020)
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