Après les polémiques qui ont suivi la nomination du patron du fonds de solidarité le président mauritanien vient de procéder à un arbitrage qui recentre la responsabilité de la gestion du fonds de solidarité dans une gouvernance collégiale entre la société civile les hommes d’affaires et les fonctionnaires de l’Etat.
Ainsi pour faire taire les critiques bien justifiées des observateurs et de l’opinion publique contre une personnalité mêlée à des scandales financiers sous le régime de Ould Aziz, le président Ould Ghazouani a vite bien fait d’écarter le ministère des finances à la gestion du fonds de solidarité sociale un symbole fort important dans la résilience économique et sociale au covid-19.
Une correction qui entend associer les hommes d’affaires et la société civile qui ont largement contribué financièrement. Cette gouvernance collégiale est saluée par les observateurs mais qui pointent la lenteur des mesures à prendre outre les mesures d’urgence sociale qui semblent oublier la diaspora. C’est surtout l’opacité des 2 milliards de nouvelle monnaie consacrés aux mesures économiques notamment la répartition des différents secteurs impactés par la crise.
Les observateurs ont l’impression que le gouvernement fonctionne par à coup comme par exemple les dernières mesures pour venir en aide des éleveurs.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
Suggestion kassataya.com :
(Reçu à Kassataya le 17 avril 2020)
Les opinions exprimées dans cette rubrique n’engagent que leurs auteurs. Elles ne reflètent en aucune manière la position de www.kassataya.com
Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source : www.kassataya.com