Après le premier ministre mauritanien ce sont les automobilistes qui se plaignent de l’état de dégradation avancée des principales routes de Nouakchott en particulier dans les quartiers périphériques.
C’est une situation ubuesque à laquelle sont confrontés les automobilistes pour la plupart obligés de jouer les cascadeurs pour contourner les innombrables crevasses des différends axes routiers de la capitale en particulier ceux qui conduisent vers les quartiers périphériques. Et ces exercices acrobatiques journaliers ne sont pas sans occasionner des accidents et pannes de voiture.
Ce sont les chauffeurs de taxi qui en font plus les frais comme en témoignent ceux qui empruntent les routes reliant Arafat au centre ville. Ce calvaire qui dure depuis des mois est incompréhensible pour les usagers qui constatent que ces routes financées à des coups de millions d’ouguiya existent seulement depuis quelques mois. Ce qui laisse entendre une responsabilité de l’Etat dans le choix des constructeurs qui obéit en général aux forces du clientélisme sous le régime de Ould Aziz.
Au regard des réseaux routiers de la capitale à l’intérieur du pays les trois principaux axes la RN 3 Nouadhibou , la route de l’espoir Néma et Rosso sont dangereux à cause des accidents fréquents de plus en plus mortels. Les mauritaniens ne comprennent pas que des milliards soient consacrés chaque année aux infrastructures routières et que le pays reste le dernier de la classe en Afrique subsaharienne. Les pouvoirs publics sont dépassés par une capitale qui s’agrandit d’année en année et qui compte aujourd’hui plus de 800000 habitants qui se frayent chaque jour un chemin pour vaquer à leurs occupations.
En constatant de visu cette réalité dans la capitale le premier ministre détient une carte pour revoir tous les marchés publics dans ce secteur qui apparaît comme un gouffre du budget de l’Etat sans résultats satisfaisants.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya 20 janvier 2020)
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