L’interdiction de certains journalistes à l’accès des conférences de presse hebdomadaire par le porte-parole du gouvernement et ministre de l’enseignement supérieu est très mal accueillie par l’Association mauritanienne des journalistes.
C’est une décision qui indigne également les observateurs et qui s’apparente à un abus de pouvoir et au-delà c’est un empiètement au pouvoir du ministre de la culture qui est censé prendre ce genre d’interdiction. C’est largement une atteinte à la liberté de la presse et à la constitution et à la fonction même de porte-parole d’un gouvernement.
A la limite c’est une mesure discriminatoire contraire à la république. Dans un nouveau contexte de gouvernance qui se veut plus près des citoyens ces premiers couacs d’un ministre dérangent l’opinion publique et mettent en mal l’engagement du premier ministre depuis sa nomination. Le droit à l’information du citoyen n’est pas négociable. A ce juste titre l’association mauritanienne des journalistes qualifie cette interdiction d’atteinte à la profession et de mépris aux journalistes.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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(Reçu à Kassataya le 09 octobre 2019)
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