Mauritanie : le casse-tête des ordures de la nouvelle région de Nouakchott

Depuis le 23 février dernier la capitale mauritanienne est quasi irrespirable non pas à cause de la pollution de l’air mais des ordures ménagères qui inondent certaines rues. La cause principale, la grève des travailleurs d’une des sociétés nationales pour la mise en décharge des déchets MALICOD pour réclamer 5 mois d’arriérés de salaire.

Pour les observateurs ce malaise social résulte en grande partie d’un mauvais héritage de la nouvelle région de Nouakchott à la Communauté urbaine de Nouakchott ( CUN) au plan de la gestion financière. La nouvelle collectivité locale qui vient de tenir sa première session depuis son installation est victime d’un bras de fer au démarrage entre la nouvelle présidente de la Région et l’ancienne présidente de la structure urbaine qui avait contraint à l’interruption la filiale du groupe français Pizzorno spécialisé dans l’environnement et dont l’ardoise était estimée à plus de 900 millions d’ouguiya à l’époque.

Aujourd’hui les sociétés nationales qui ont pignon sur rue ne font pas mieux notamment au niveau du paiement des salaires. Depuis 23 février dernier une partie de la capitale est sous les ordures à cause de la grève des travailleurs de la société MALICOD qui réclament 5 mois d’arriérés de salaires. Les patrons et les nouveaux élus de la région font la sourde oreille. Une épine dans les pieds de la nouvelle présidente du conseil régional qui fait face à son premier casse-tête . Mint Abdel Malek est appelée à agir vite en instaurant un dialogue avec les syndicats des travailleurs.

Cherif Kane

Coordinateur journaliste

 

(Reçu à Kassataya le 28 février 2019)

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