Des négociations sont en cours entre la CEDEAO et l’Algérie pour un accord commercial préférentiel. Une deuxième étape pour Alger après la Mauritanie pour accéder au grand marché africain de 300 millions de consommateurs. La prochaine étape à l’ordre du jour la conquête des marchés de l’Afrique centrale et australe.
C’est l’UMA qui prend un grand coup en pleine figure augmentant ainsi les fissures assez déjà vieilles au point que c’est l’édifice qui risque de s’écrouler. La raison principale tout le monde veut quitter le navire en passant par l’océan atlantique. C’est l’Algérie qui s’y colle en préférant d’abord assurer ses arrières par l’axe Tindouf-Zouérate avant d’ouvrir des négociations cette semaine à la CEDEAO pour un accord commercial préférentiel. Les autorités algériennes entendent ainsi emboîter le pas de la Mauritanie pour accéder au vaste marché africain de 300 millions de consommateurs. Ce serait une aubaine pour ses agriculteurs et industriels pour écouler leurs produits en plus du marché mauritanien très demandeur depuis la foire de Nouakchott le mois dernier.
A défaut d’union politique l’Algérie s’engage économiquement. Ce que le Maroc avait compris depuis longtemps en demandant plus qu’un accord préférentiel mais une adhésion au sein de la grande famille. La CEDEAO est favorable mais il reste encore à finaliser certains accords techniques. La Tunisie est toujours en position d’observatrice. La prochaine étape de l’Algérie sera la conquête des marchés de l’Afrique centrale et australe.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya le 29 décembre 2018)
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