Malgré des dénonciations de fraudes à Nouakchott et dans plusieurs circonscriptions du pays c’est le parti islamiste qui tient tête à l’UPR le parti de la majorité présidentielle en tête des premiers résultats partiels. Les observateurs s’attendent à une réédition de TAWASSOUL des élections de 2014 comme deuxième force du pays mais cette fois-ci avec une coalition de l’opposition en embuscade pour les seconds tours qui seront décisifs.
Les mauritaniens sont dans l’expectative des résultats complets des élections du 1er septembre. Même si les observateurs de l’UA ne constatent pas des fraudes mais des irrégularités comme au Mali il n’en demeure pas moins que l’incompétence de la CENI saute aux yeux. Et les preuves de fraudes détenues par l’opposition traduisent une organisation de tricherie du pouvoir bien huilée. Malgré toute cette machine électorale bien rodée l’opposition est en passe peut-être de gagner son pari surtout dans la capitale où ces candidats en particulier ceux du parti islamiste ont presque un pas pour une bonne représentation à la future assemblée de 157 députés et pour diriger la plus grande région du pays Nouakchott qui compte 9 communes dont la majorité leur est favorable.
La surprise ne viendra pas de la liste nationale des femmes dominée par l’UPR. Le RFD peut se consoler dès maintenant avec l’avocat Hratin président du Manifeste très bien placé pour siéger à l’assemblée nationale. D’ores et déjà Tawassoul est en pole position dans la majorité des circonscriptions où il est présent par alliance ou pas. Les observateurs s’attendent à une réédition des élections de 2014 autrement dit comme deuxième force politique du pays derrière l’UPR. Le FNDU en embuscade pourrait grossir les rangs de l’opposition dans l’hémicycle.
Bakala KANE
(Kassataya le 04 septembre 2018)
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