La peine de Khalifa Sall confirmée en appel

La peine de cinq ans de prison du maire de Dakar Khalifa Sall est confirmée par la Cour d’appel de Dakar.

 

En prison depuis mars 2017, il avait été condamné en première instance à cinq ans de prison pour escroquerie portant sur des fonds publics et faux en écriture.

« Khalifa Ababacar Sall : le tribunal confirme le jugement » rendu en première instance, a indiqué lors d’une audience publique le président de la cour d’appel Demba Kandji, en l’absence du maire de la capitale sénégalaise, en détention provisoire depuis mars 2017 et qui a boudé la fin de son procès en appel en juillet.

La cour d’appel a également condamné Khalifa Sall et trois de ses huit coaccusés à verser « solidairement » la somme de 1,8 milliard de francs CFA à l’Etat du Sénégal.

Cette condamnation selon certains de ses proches ne l’écarte pas de la course à la présidentielle. Kalifa Sall est présenté comme un candidat sérieux face au président Macky Sall.

Pour les partisans du maire de Dakar, cette condamnation a pour objectif de maintenir leur leader en détention pour éviter qu’il ne se présente à la prochaine élection présidentielle.

« Il peut toujours être candidat. Il conserve encore sa chance d’être candidat et d’être éligible. Il n’a pas encore perdu ses chances », a abondé devant la presse l’un de ses avocats, Ciré Clédor Ly.

Khalifa Sall dispose encore d’un autre recours, la Cour suprême, qu’il a l’intention de saisir selon une collaboratrice du maire de Dakar.

Son procès en appel s’était ouvert le 9 juillet 2018.

Après plus de deux semaines de débats, le procureur de la Cour d’appel de Dakar Lansana Diaby avait requis la confirmation de la peine de 5 ans de prison et 5 millions de FCFA d’amende prononcée en première instance le 30 mars 2018.

Lors du procès en appel, les plaidoiries s’étaient surtout focalisées sur l’interprétation de l’arrêt rendu le 29 juin par la Cour de Justice de la Cedeao.

Le juridiction communautaire avait jugé que les droits de Khalifa Sall et de ses coaccusés avaient été violés et a condamné l’Etat sénégalais à leur payer des dommages et intérêts s’élevant à 35 millions de Fcfa.

Selon la défense, cet arrêt aurait dû entrainer l’annulation de la condamnation.

Mais la demande de libération de l’édile de Dakar a été rejetée par la justice.

Le 26 juillet dernier, depuis sa cellule, Khalifa Sall s’est déclaré candidat à la prochaine élection présidentielle.

Un scrutin auquel il reste éligible tant que l’ensemble de ses recours ne sont pas épuisés.

 

Lire aussi :

 

 

 

Source : BBC Afrique

 

Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source : www.kassataya.com

 

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page