
C’est maintenant officiel. Deux membres de la CENI se trouvent dans la capitale libanaise pour valider les 7 millions de bulletins de vote pour les scrutins de septembre prochain. Même si le nom de la société n’a pas été révélé au grand public les observateurs s’attendent à un coût exorbitant pour cette opération. C’est surtout au niveau de la transparence des urnes que les leaders des 105 partis candidats attendent des autorités de Nouakchott.
Le gouvernement mauritanien aura attendu le milieu de la campagne électorale qui s’achève le 30 août prochain pour envoyer deux membres de la CENI au Liban où les bulletins de vote seront confectionnés. Au total 7 millions de cartes officiellement. Les leaders des 105 partis en compétition pour le 1er septembre prochain sont dans l’expectative. Ils attendent des explications claires sur ces bulletins et la vérité sur la commande précise. Il y va de la transparence des urnes. L’opposition mauritanienne engage la responsabilité du gouvernement. Et l’expérience amère de 2009 de fraudes est toujours gravée dans les esprits des mauritaniens qui veulent des élections libres et transparentes. Autrement dit ce n’est pas le made in Liban qui fait peur à l’opinion publique mais l’utilisation que le pouvoir en fera durant le vote et après le vote. Des suspicions justifiées si l’on se réfère à l’ancien fichier électoral abandonné au profit d’un nouveau illégal qui laisse penser à la possibilité d’une substitution de la liste des adhérents de l’UPR. Tout est possible avec le régime de Ould Aziz.
Bakala KANE
(Reçu à Kassataya le 22 août 2018)
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