
L’arrestation de la secrétaire générale du collectif mauritanien des veuves et orphelins Maïmouna Sy et de sa vice-présidente Aïssata Anne ainsi que 3 autres militantes et militants des droits de l’homme par la police cette fin de semaine à l’aéroport d’Oumtounsy indigne les observateurs. Pour un problème de visas délivrés par l’ambassade de Suisse à Dakar ,les 5 militants des droits de l’homme pourraient rater l’ouverture de la 64 ème session du comité contre la torture des Nations-Unies prévue ce 23 juillet à Genève.
Abus de pouvoir, excés de zèle, acharnement.La liste est longue pour qualifier la police mauritanienne qui a arrêté la vice-présidente du Collectif des veuves et orphelins et sa secrétaire générale ainsi 2 autres militantes du même collectif et un militant des rescapés des prisons avant de confisquer leurs passeports.Les 5 militants des droits de l’homme sont reprochés d’avoir eu leurs visas à l’ambassade suisse à Dakar. Indignation et colère des observateurs et de la Fédération des organisations nationales des droits de l’homme à Nouakchott.
Ce blocage intentionnel des autorités de Nouakchott est une atteinte au droit international et à la libre circulation des mauritaniens. Et malheureusement les représentantes du collectif des veuves et orphelins ne pourront pas assister à l’ouverture de la 64 ème session du comité contre la torture des Nations-Unies qui s’ouvre ce 23 juillet à Genève.Une humiliation courante dont sont victimes les noirs et particulièrement les défenseurs des droits de l’homme en Mauritanie. C’est le régime autoritaire de Ould Aziz qui est pointé du doigt et qui porte à son actif plusieurs accusations de torture et d’atteinte aux libertés.
Bakala KANE
(Reçu à Kassataya le 23 juillet 2018)
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