Le séjour actuellement d’une délégation du Mouvement des Entreprises de France- International à Nouakchott est considéré par les observateurs comme un bon signe qui confirme les bonnes relations entre les patronats des deux pays.Et pour la Mauritanie une relance de la diversification de son économie, une exigence du FMI et de la Banque Mondiale dans le cadre du réajustement structurel.
C’est clair les ambitions économiques de la France en Mauritanie ne datent pas d’aujourd’hui. En l’espace de quelques années l’Hexagone est devenue le deuxième fournisseur du pays après la Chine dans les domaines en particulier alimentaires et pharmaceutiques.Les exportations françaises dans ces domaines ont atteint 147 millions d’euros en 2016 .Et incontestablement la Mauritanie est un client privilégié dans les minerais de fer .Une soixantaine d’entreprises sont aujourd’hui implantées dans ce pays générant plus de 3000 emplois.
Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes.Le séjour actuellement d’une délégation du Medef-International le premier depuis 2012 vise à relancer le secteur privé et au delà la croissance économique qui pourrait être plus performante dans quelques années avec la découverte récente d’importantes réserves de gaz à la frontière avec le Sénégal qui avait abouti à un accord entre les deux pays en février dernier. C’est une bonne opportunité pour les autorités de Nouakchott de diversifier l’économie une exigence du FMI et de la Banque mondiale dans le cadre du réajustement structurel.
Bakala KANE
(Reçu à Kassataya le 10 juillet 2018)
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