Les journalistes des hebdomadaires Le Calame, l’Eveil Hebdo et quotidiens l’Authentique et le Quotidien de Nouakchott sont déclarés indésirables pour couvrir le sommet africain qui s’ouvre dans 2 jours dans la capitale mauritanienne faute de badges.Les observateurs dénoncent cette mise à l’écart de la presse indépendante considérée comme une des vieilles recettes du régime autoritaire de Ould Aziz de s’attaquer à la liberté de la presse dès que sa survie est en jeu.
Faute de badges la majeure partie des journalistes de la presse indépendante sont privés de la bonne couverture du 31 ème sommet africain qui s’ouvre à Nouakchott le 2 juillet prochain. Ils vont devoir se débrouiller pour informer leurs lecteurs.Inadmissible pour les observateurs.En multipliant cette pression sur les hebdomadaires Le Calame, l’Eveil Hebdo et les quotidiens l’Authentique et le Quotidien de Nouakchott , le pouvoir continue de verrouiller la presse privée à l’occasion du sommet africain et s’attaque ainsi à la liberté de la presse.Les observateurs notent avec amertume que ce sont les patrons de ces journaux qui ont été impliqués par la justice dans des affaires de corruption crées de toute pièce par Ould Aziz pour régler ses comptes politiques à ses opposants.Cette mise à l’écart de la presse indépendante s’inscrit dans le cadre des vieilles recettes des régimes autoritaires dès que leurs survies sont en jeu.
Bakala KANE
(Reçu à Kassataya le 30 juin 2018)
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