«Excitation dans l’air» avant le sommet Kim-Trump à Singapour

En quête d’un difficile compromis sur la dénucléarisation de la Corée du Nord, Donald Trump et Kim Jong-un préparent à Singapour leur rencontre en tête à tête. Le président américain a d’ores et déjà fait part de son «excitation» sur Twitter.

Donald Trump et Kim Jong-un affûtaient lundi 11 juin à Singapour leur stratégie à la veille de leur sommet historique, en quête d’un difficile compromis sur la dénucléarisation de la Corée du Nord. «Heureux d’être à Singapour, excitation dans l’air!» a tweeté en début de journée le président des Etats-Unis, qui se trouve pour la première fois, depuis dimanche, dans la même ville que le dirigeant nord-coréen.

Lundi, Donald Trump doit rencontrer le premier ministre singapourien Lee Hsien Loong, comme Kim Jong-un la veille, pour une visite de courtoisie à l’hôte du sommet. Et des diplomates des deux pays ennemis se sont réunis dès le matin pour les derniers préparatifs. Le tête-à-tête sans précédent n’aura lui lieu que mardi matin dans un hôtel de luxe de la cité-Etat asiatique.

Lire aussi: Trump et Kim sont arrivés à Singapour, avant une rencontre à l’issue incertaine

Concession de taille

 

Les regards du monde entier sont tournés vers Singapour avec une même interrogation: le président américain, 71 ans, qui a accepté à la surprise générale de rencontrer l’héritier de la dynastie des Kim, de plus de trente ans son cadet, réussira-t-il là où tous ses prédécesseurs ont échoué?

«Cela fait vingt-cinq ans que la Corée du Nord essaie d’obtenir une rencontre avec un président américain en exercice», explique à l’AFP Boris Toucas, chercheur invité au Center for Strategic and International Studies à Washington.

Le sommet, qui offre une visibilité internationale au leader d’un régime ultra-fermé dont les déplacements à l’étranger se comptent sur les doigts d’une main, est donc déjà vu comme une concession de taille de la part des Etats-Unis.

Washington veut la dénucléarisation

 

En jeu, les ambitions atomiques de Pyongyang, sous le coup de sanctions internationales draconiennes. «Nous restons déterminés à parvenir à la dénucléarisation complète, vérifiable et irréversible de la péninsule coréenne», a affirmé lundi le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo, dans un tweet accompagné d’une photo d’une réunion de travail matinale de la délégation américaine.

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Concession de taille

 

Les regards du monde entier sont tournés vers Singapour avec une même interrogation: le président américain, 71 ans, qui a accepté à la surprise générale de rencontrer l’héritier de la dynastie des Kim, de plus de trente ans son cadet, réussira-t-il là où tous ses prédécesseurs ont échoué?

«Cela fait vingt-cinq ans que la Corée du Nord essaie d’obtenir une rencontre avec un président américain en exercice», explique à l’AFP Boris Toucas, chercheur invité au Center for Strategic and International Studies à Washington.

Le sommet, qui offre une visibilité internationale au leader d’un régime ultra-fermé dont les déplacements à l’étranger se comptent sur les doigts d’une main, est donc déjà vu comme une concession de taille de la part des Etats-Unis.

Washington veut la dénucléarisation

 

En jeu, les ambitions atomiques de Pyongyang, sous le coup de sanctions internationales draconiennes. «Nous restons déterminés à parvenir à la dénucléarisation complète, vérifiable et irréversible de la péninsule coréenne», a affirmé lundi le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo, dans un tweet accompagné d’une photo d’une réunion de travail matinale de la délégation américaine.

 

 

AFP

 

 

Source : Le Temps (Suisse)

 

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