Mauritanie : la commission africaine des droits de l’homme fait des polémiques à Nouakchott

La commission africaine des droits de l’homme et des peuples ouverte cette semaine dans la capitale mauritanienne par le président Ould Aziz est très critiquée par les observateurs. Les organisateurs ont fermé la porte à des organisations nationales des droits de l’homme et des personnalités de la société civile sous les yeux des participants et en première ligne les représentants de l’organisation panafricaine.Un silence qualifié de complicité avec les autorités de Nouakchott.

 

Les mauritaniens sentent presque de la honte.Tout se passe comme si leur président peut se permettre tout au point qu’il peut fermer la porte à des organisations non gouvernementales et à des personnalités de la société civile au vu et au su de ses hôtes africains de la commission africaine des droits de l’homme et des peuples qui tient sa 62ème session à Nouakchott.

Cette exclusion indigne les observateurs qui qualifie les représentants de l’UA de complicité avec les autorités du pays.Et au-de-là de cet embargo aux associations mauritaniennes des droits de l’homme les observateurs reprochent à l’UA en général de fermer yeux sur les graves atteintes des droits de l’homme en Mauritanie et en particulier l’esclavage dont sont victimes les Hratins qui représentent près de la moitié de la population.C’est un scandale pour une commission africaine censée d’élaborer une charte des peuples du continent dans ce domaine de ne pas lever l’omerta. A quelques mois du sommet africain à Nouakchott ce silence met en évidence la faiblesse politique de l’UA cantonnée aux respects des Etats et non des peuples.

Bakala KANE

(Reçu à Kassataya le 27 avril 2018)

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