Certes ils maltraitent leur composante noire, mais les dominants jouent leur survie en tant que peuple.
C’est une entité fragile, coincée entre le Maghreb et l’Afrique noire, n’appartenant complètement ni à l’une ni à l’autre et menacée de disparition, car la démographie (discours de Néma) est son pire ennemie. L’immigration venant des pays du Sud constitue à ses yeux un danger mortel pour sa survie en tant que peuple d’où son refus du pont entre le Sénégal et la Mauritanie, alors que le financement est acquis.
En effet, celle-ci viendrait renforcer une majorité déjà écrasante de la population noire constituée par les Harratines et les Noirs de Mauritanie (estimée à 80 % de la population). La composante blanche serait alors réduite à une portion congrue de la population globale et ne pourrait plus prétendre imposer sa culture et sa suprématie sur l’ensemble de la société.
Comme l’Israël menacé par la forte démographie des Arabes palestiniens, la seule solution qui s’offre à la minorité dominante c’est celle du repli sur soi, de l’endiguement pour survivre en tant que peuple.
Comprendre les ressorts psychologiques de l’autre nous permet de mieux comprendre ses actes.
Mamadou SY dit Barjo
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