Un véritable tournant dans l'histoire de la Cour pénale internationale (CPI).
Pour la première fois le tribunal international se penche sur des crimes contre contre la destruction du patrimoine culturel.
Le présupposé criminel le jihadiste malien Ahmad al Mahdi vient de se déclarer coupable et demander pardon à ses compatriotes pour avoir détruit les mausolées de Tombouctou.Ce pas avant pourrait accélérer le verdict pour le grand bien du Mali et du continent.Au delà du symbole c'est toute la mémoire collective en toute impunité dont il s'agit.La renaissance de la ville « des 333 saints » est à ce prix.
Tombouctou rentre pour la troisième fois dans l'histoire.Après sa renaissance au XIV siècle, l'occupation des jihadistes en 2012 c'est un procès contre la destruction de ses mausolées qui fait parler de la cité aux « 333 saints ».
En effet la Cour pénale internationale n'a pas raté l'occasion pour aller dans le sens de l'histoire en mettant devant la barre depuis cette semaine le jihadiste malien Ahmad Al Mahdi à l'origine de la destruction de la porte de la mosquée de la ville de neuf mausolées dont les plus anciens pendant l'occupation du Nord du Mali en 2012.Dès les premières heures du procés le terroriste islamiste a plaidé coupable et demandé pardon à ses compatriotes.
Un pas en avant qui pourrait accélérer le verdict .Al Mahdi n'a pas seulement détruit le patrimoine culturel du Mali mais de toute l'humanité et aussi participer à l'assassinat des populations paisibles des villes anciennes du Mali.C'est donc un crime de guerre contre l'humanité.Au delà du symbole c'est la mémoire collective en toute impunité dont il s'agit.Une nouveauté dans la lutte de la CPI contre les criminels dans le monde entier.La CPI devra continuer à traquer tous les autres criminels.Derrière Al Mahdi se cachent d'autres chefs d'ANSAR DINE et de l'AQMI qui devront répondre de leurs exactions lors de l'occupation du Nord du Mali en 2012.
Bakala Kane
(Reçu à Kassataya le 23 août 2016)
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