En évoquant la violence faite aux femmes à Cologne la nuit du nouvel an, la sociologue libanaise Dalal Al-Bizri s’emporte contre une gauche européenne prompte à trouver des excuses aux ressortissants des pays arabo-musulmans et par là même à les infantiliser.
Les Allemands n’ont pas tardé à mettre en accusation les ressortissants des pays arabo-musulmans, et plus particulièrement les réfugiés syriens, pour les actes de harcèlement collectif commis par un certain nombre de jeunes hommes pendant le nouvel an à Cologne, et dans une moindre mesure à Hambourg et à Stuttgart. De la mauvaise foi et une dose de racisme ont peut-être contribué à accréditer cette accusation.
Mais celle-ci n’a pas été invalidée par les premiers éléments de l’enquête, alors même que la majorité des coupables identifiés jusqu’à présent sont des Marocains et des Algériens, un seul étant réfugié syrien. L’agression en masse de femmes à Cologne choque l’ […]