Facebook, ennemi de la vérité et de l’unité civique #oupas ?

Les réseaux sociaux sont-ils une plaie pour la démocratie ? Le Guardian pose le débat en reprenant des jugements sévères émis dans de grands journaux américains. Le reporter spécialiste de la tech au New York Times Farhad Manjoo s’est par exemple désolé de la tournure acrimonieuse de la conversation sur les réseaux sociaux  :

« Les extrémistes de tout poil ont le vent en poupe et à peu près partout où vous regardez, une bonne partie de l’Internet est terrible. »

Et une éditorialiste du Washington Post a même suggéré récemment à Mark Zuckerberg qu’il utilise sa fortune à réparer les dommages créés par son réseau social à la démocratie et au discours civilisé.

L’auteur américain Steven Johnson, qui signe cet article du Guardian, n’est pas d’accord. Il est convaincu au contraire que « l’histoire est du côté de Zuckerberg », ce que certains perçoivent comme un extrémisme galopant serait en réalité « juste le bruit d’un discours démocratique croissant » :

« Il y a plus de voix audibles aujourd’hui, plus de points de vue qui circulent dans l’infosphère. […] Ceux à gauche qui s’inquiètent que Facebook et Twitter aient fait le lit des climatosceptiques et des fanatiques du Tea Party devraient se souvenir que #OccupyWallStreet et #BlackLivesMatter ont tous deux commencé comme des hashtags sur Twitter. »

 

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Source : Rue89

 

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