J’étais bien content de rentrer chez moi et il faisait un temps idéal pour nous autres bédouins : temps gris, vent frais avec un peu de « rach » ; ce brumisateur naturel qui tombe du ciel. Très fatigué après une dernière nuit sans sommeil, n’ayant eu quasiment aucune nouvelle de Nouakchott depuis près d’une semaine encore moins pendant le vol, je ne savais pas qu’il avait plu toute la journée après deux jours de canicule à faire fondre une bosse de chameau.
Hélas, nous avons vite déchanté ! Car comme le montre cette vidéo, l’aéroport était sous les eaux. Quiconque a déjà pris une pirogue à Rosso sait que cela ressemble exactement à ces vaguelettes qui embrassent les herbes au pied du bus.
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Quel vol ! Le retour ne ressemblait à l’aller en rien sinon à l’atterrissage. Déjà à l’embarquement j’étais seul… Personne à l’horizon alors que tout autour, les autres compagnies faisaient recette. Je me suis dit que le vol allait être annulé comme le faisait Air Sénégal quand il n’y avait pas assez de passagers. Mon inquiétude ne s’est pas arrangée quand j’ai vu à l’heure de l’embarquement que nous étions une vingtaine et que l’écran indiquait « retardé ». Finalement nous voilà tous dans le bus pour aller vers l’avion. Le chauffeur tunisien était étonné de voir qu’il allait démarrer avec si peu de gens.
Vlane A.O.S.A.
Source : Chez Vlane (Le 23 août 2015)
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