Depuis 2008 le nombre de touristes étrangers arrivés en Mauritanie ne cesse de dégringoler ; passant de 12.000 avant 2007 à 4000 en 2010 ,3000 en 2011, 2800 en 2012 et seulement 400 en 2014 (On y compte les 103 invités au festival de Oualata et les 190 participants au rallye « Africa Rice » qui a juste traversé le pays) .
Si les efforts du gouvernement en matière de sécurité du territoire se sont avérés, de l’avis de tous rassurantes, il n’en demeure pas moins que les responsables du secteur du tourisme restent incompétents à exploiter cette donne pour re-faire du pays une destination privilégiée pour les amateurs du désert.
Aux dires des rares « rescapés » operateurs et activistes touristiques d’Atar , ces responsables « sont plus enclins à dilapider l’argent public du ministère et de l’Office national du tourisme (ONT) dans des forums et expositions « bidons » sans lendemain, qu’ à développer une stratégie et des démarches réfléchies et efficaces pour accompagner les mesures sécuritaires prises par l’Etat et pérenniser un tourisme fructueux pour le pays ».
La récente décision de l’Espagne de sortir la Mauritanie de la zone rouge par la signature de conventions entre ministères du tourisme des deux pays , aboutira-t-elle aux résultats souhaités ?
En tout cas, au vu de la participation ( la même que les précédentes) de la Mauritanie à la foire internationale du tourisme de Madrid (FITUR) du 28 janvier au premier février 2015 laisse sceptique plus d’un ….
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