La déclaration du Gal Nabéré Honoré Traoré, nouveau chef de l’Etat du Burkina Faso

Après la démission de Blaise Compaoré ce vendredi 31 octobre, c’est le Gal Nabéré Honoré Traoré, chef d’Etat-major des Armées, qui assure les responsabilités de chef de l’Etat. L’intégralité de sa déclaration ce midi à l’état-major des armées.

 

Peuple du Burkina Faso

Aujourd’hui 31 octobre 2014, les forces armées nationales prenant acte de la démission du président du Faso, chef de l’Etat en date du 31 octobre 2014, conformément aux dispositions constitutionnelles, constatant la vacance du pouvoir ainsi créée, considérant l’urgence de sauvegarder la vie de la nation et à la suite du communiqué délivré le 30 octobre 2014, décident que j’assumerai pour compter de ce jour les responsabilités de chef de l’Etat.

L’engagement est pris de procéder sans délai à des consultations avec toutes les forces vives et les composantes de la nation en vue du processus devant aboutir au retour à une vie constitutionnelle normale.

Un appel est lancé à toutes les citoyennes et à tous les citoyens organisés dans les différentes sphères de la vie nationale à répondre aux sollicitations qui leur seront adressées.

Les forces de défense et de sécurité prendront toutes les dispositions nécessaires qui s’imposent pour assurer la sécurité des personnes et des biens sur toute l’étendue du territoire national.

Cette déclaration annule toute disposition contraire.

Ouagadougou, le 31 octobre 2014

Général de division Nabéré Honoré Traoré

 

Source : Le Faso.net

 

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Burkina Faso : le président Compaoré annonce qu'il quitte le pouvoir

Le président burkinabé, Blaise Compaoré, a annoncé sa démission dans un communiqué, vendredi 31 octobre, au lendemain d'une journée de contestation qui avait conduit à la dissolution du gouvernement et à la mise en place d'un couvre-feu.

 

« Dans le souci de préserver les acquis démocratiques, ainsi que la paix sociale (…), je déclare la vacance du pouvoir en vue de permettre la mise en place d'une transition devant aboutir à des élections libres et transparentes dans un délai maximal de quatre-vingt-dix jours », selon le texte du communiqué, lu par une journaliste à l'antenne de la télévision BF1.

Quelques minutes auparavant, plusieurs dirigeants militaires avaient annoncé que le président avait quitté le pouvoir. Le colonel Boureima Farta, représentant de l'armée, avait affirmé en début d'après-midi, non loin du quartier générale des armées, que Blaise Compaoré « n'[était] plus au pouvoir », provoquant une explosion de joie de milliers de manifestants, qui s'étaient à nouveau rassemblées en masse vendredi pour réclamer un changement à la tête de l'Etat.

« MAINTENIR LA PRESSION »

La veille M. Compaoré avait annoncé la mise en place d'un gouvernement de transition jusqu'à la fin de son mandat. Sa promesse de ne pas se représenter n'avait contenté ni les manifestantions ni les représentants de l'opposition. L'un de ses chefs de file, Zéphirin Diabré, avait ainsi appelé le peuple à « à maintenir la pression en occupant l'espace public » faisant du départ de Blaise Compaoré un passage obligé : 

« Le préalable à toute discussion relative à toute transition politique est le départ pur et simple et sans condition de M. Blaise Compaoré. »

M. Diabré avait par ailleurs dénoncé « une confusion générale au sommet de l'Etat », après que l'armée a annoncé elle-même la dissolution de l'Assemblée nationale et la mise en place d'un gouvernement de transition à la tête du pays pour une durée de douze mois.

Les manifestations se sont développées dans la capitale après la tentative du gouvernement de procéder à une modification constitutionnelle qui aurait permis à Blaise Compaoré de briguer un nouveau mandat après vingt-sept ans au pouvoir. Au moins quatre personnes ont été tuées dans les manifestations de jeudi – plus de 30 selon l'opposition – après que les locaux de l'Assemblée nationale et ceux de la télévision publique ont été saccagés.

 

(Photo : REUTERS/JOE PENNEY)

 

Source : Le Monde avec l'AFP

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Le chef d’état-major prend le pouvoir au Burkina Faso

 

Ce vendredi 31 octobre 2014 restera une journée historique au Burkina Faso avec la chute du président Blaise Compaoré et l'annonce de sa démission. La veille, la rue avait mis un terme à son ambition de modification de la Constitution pour pouvoir se maintenir au pouvoir après 27 ans de présidence. Désormais, les tractations se poursuivent pour mettre en place une transition même si le chef d’état-major a déclaré avoir pris la tête de l’Etat. .

Source : RFI

 

Journal France 24

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