ALAKHBAR (Nouakchott) – Des milliers de travailleurs ont défilé ce jeudi 1er mai à Nouakchott et dans d’autres villes mauritaniennes dénonçant des conditions socioéconomiques "détériorées", notamment les salaires "dérisoires" et l’"absence de protection sociale".
Aussi, les travailleurs ont déploré une fête de 1er mai "réduite à une simple journée de revendications qui ne seront pas suivies d’effet".
Partout les travailleurs ont brandi le drapeau mauritanien et des banderoles résumant leurs revendications, ont constaté les reporters d’Alakhbar.
Il faut retenir cependant que les travailleurs de la SNIM ont observé une grève en ce jour de 1er mai en accusant leur direction de ne pas les associer aux bénéfices que génère l’entreprise.
À Nouadhibou (Nord), les travailleurs ont organisé des rassemblements timides devant les sièges de mouvements syndicaux. Seules la Confédération Générale des travailleurs de Mauritanie (CGTM) et l’Union des Travailleurs Mauritaniens (UTM) ont ont pu organiser des défilés avec une mobilisation limitée.
La mobilisation a été aussi très limitée dans l’Est du pays.
Le gouvernement mauritanien a promis des réformes en faveur de la main d'œuvre portuaires et une solution au problème des travailleurs journaliers de la SNIM.
Le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Modernisation de l'administration, Seyidna Ali Ould Mohamed Khouna a rappelé que le gouvernement a déjà mené d’autres reformes visant à améliorer les conditions socioéconomiques des travailleurs.
Le ministre a cité l’augmentation du SMIG et des salaires des fonctionnaires, la suppression des impôts sur les faibles salaires, le recrutement de plus de 8000 fonctionnaires et la discrimination positive à l’égard de 50 femmesm recrutées à l’ENAJM.
Ould Mohamed Khouna a ajouté qu’une assistance financière de plus de 60 millions d'Ouguiyas a été également accordée aux mouvements syndicaux.
(Crédit photo : AMI)
Source : Alakhbar.info
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