Au vu de la campagne électorale qui bat son plein actuellement en Adrar, trois rassemblements politiques sortent du lot des prétendants à la députation.
Il s’agit de l’UPR, principal animateur de la campagne par ses hauts parleurs, affiches photos, meetings par quartier, soirées artistiques, tentes dressées ici et la, nombre de véhicules en circulation etc. Tewassoul , très discret qui réalise un travail efficace de fourmis pour « conditionner » ses militants pour le jour – J. Le parti APP, confiant en son fidele électorat qui mène une campagne plus accès sur le civisme et le politique que « l’exhibitionnisme et apparats ». De l’avis général, les « petits » partis jadis en hibernation qui viennent de se réveiller et les nouveaux partis de l’ère Aziz , vers lesquels les mecontents UPR ont trouvé « parapluie » , ne semblent pas changer grand-chose à la donne de la traditionnelle carte politique dans la région.
Au niveau d’Atar : Les députés Sidi Mohamed Maham et Ahmed Abdoullah vont devoir bien manœuvrer, aidés en cela par les eternels soutiens d’El makhzen – Etat (notables traditionnels, 3bureaux vote des militaires, fonctionnaires etc.) pour faire face à :Abdel Kader Ad Tolba/Sidi Md Braz du bouillant Tewassoul et ses prêcheurs ; Mohamed Sgair/ Aly m’Haimed de l’APP qui tente d’exploiter au mieux son alliance avec le parti Wi-Am soutenu par l’homme d’affaire et sénateur d’Atar Moctar Zoughmane ; Et , dans une moindre mesure avec les autres partis en compétition dont le plus en vue semble être Karama ( Ahmed Berrou/Sid’Ad El Vill ) soutenu par l’homme d’affaire Mohamed Noueyguedh.
A Ouadane la sérénité, assurance et sagesse de l’ancien Dircab de Taya , Louleid Weddad du parti Wi-Am est mise à l’épreuve par la prétention enthousiaste du jeune Sidi Baba Lehah de l’UPR. Si le premier se contente, sans tapage médiatique, de se limiter au travail sur le terrain, le second par contre, multiplie ses sorties et déclarations à la presse. De ce duel sortira qui du « statut quo » ou du « changement », les Ouadanais veulent.
A Chinguetti, les gens ne sont pas de « Ehel Kethritt Lakhbar (problèmes) » . La campagne se déroule passivement. Le colonel à la retraite, ex-vice président de l’assemblée nationale, Arbi Jiddeyn de l’UPR fait face à son jeune parent Cheikh Brahim O.Cheikh Dah du parti PDD.
Au niveau d’Aoujeft, le vétéran Mohamed Moctar Zamel présenté par l’UPR , fait face aux candidats du trio : Wi-Am ( H’Mein Amar ,maire Aoujeft sortant) , APP (Deddah Hmeyd Maham ) et Harak Chebabi ( Ammou Dahah) . Là aussi, comme à Ouadane, les populations choisiront entre : Laisser les choses telles qu’elles étaient ou bousculer les mœurs.
Un 2eme tour est envisageable à Atar et Aoujeft . L’expérience de l’UPR en matière de manigances, tractations, corruption, menaces et négociations finira par détourner à son profit le bon résultat.
Ely Salem Khayar
Source : Adrar Info le 19/11/2013{jcomments on}
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