Barack Obama, jamais sans sa tente

Dans les valises du président américain lors de chaque voyage à l'étranger, il y a certainement des vêtements, peut-être aussi des documents secrets. Et une tente.

 

Elle accompagne Barack Obama lors de chaque voyage hors du territoire américain, et une chambre lui est systématiquement réservée à côté de la suite présidentielle. Il ne s'agit ni de Michelle, ni d'une éventuelle maitresse du président. Rien de tout ça. Ici, on parle d'une tente. Et pas n'importe laquelle: une tente anti-espionnage, avec parois murales semi-transparentes et murs bruyants.

Dès l'arrivée de la mission présidentielle à l'étranger, les Services Secrets américains installent au plus vite la fameuse tente dans la chambre voisine. Indispensable au cas où Barack Obama doit lire un document estampillé top secret ou s'entretenir, en face-à-face ou par téléphone, de l'un ou l'autre sujet classé secret-défense.

Tout se passe donc dans cette tente, conçue pour éviter que les conversations du président soient mises sur écoute, ou que des mini-caméras puissent filmer les documents qui passent entre les mains d'Obama. La NSA, qui s'y connait en matière d'espionnage, met même en place ce dispositif dans les pays alliés. Une mise sur écoute à l'hôtel est si vite arrivée, mieux vaut être prudent.

Utilisée depuis les nineties, connue depuis 2011

Si la tente a été utilisée pour la première fois par le chef de la CIA George J. Tenet à la fin des années nonante, quand le président Clinton l'avait envoyé au Moyen-Orient, elle n'a été immortalisée pour la première fois qu'en 2011.

Une photo officielle de la Maison Blanche montre alors Barack Obama dans sa tente, au téléphone avec Hillary Clinton. Le tout dans une chambre de l'hôtel où le président faisait escale à Rio de Janeiro.

Des tentes low-cost pour les autres

Il n'y a pas que pour Barack Obama que la tente est un accessoire de voyage indispensable. Les membres de son cabinet, les responsables de la sécurité et les diplomates les plus importants ne peuvent pas non plus voyager sans ce bijou anti-espionnage.

Les autres doivent se contenter d'une variante low-cost, un téléphone cellulaire qui peut être installé dans leur chambre. Moins sûr, mais tout de même plus facile à transporter.

 

Source : La Libre.be

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