Les services vétérinaires relevant du ministère du développement rural ont fait état de la présence de virus de la fièvre de la vallée du Rift dans certaines zones des wilayas du Trarza et du Brakna.
Selon ces services, une série d'avortements chez les petits ruminants dans les moughataa de Keur Macène, de Rosso, (Trarza) de Maghtalajar et de Bababé (Brakna) permettant de mettre en évidence le virus de la fièvre de la vallée du Rift ont été recensés, sans signalement toutefois de cas humain.
Les services vétérinaires indiquent avoir ont renforcé la surveillance efficace de la maladie chez les animaux sur l'ensemble du territoire national et pris les mesures appropriées pour endiguer le fléau.
Une épidémie de fièvre de la Vallée du Rift (FVR) avait fait en septembre et octobre 2012, 17 morts depuis la mi-septembre.
L’information a été donnée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dont les services avaient recensé à l’époque 34 cas y compris les 17 mortels précités. Les malades avaient été en contact avec des animaux, indique l'OMS, sans préciser quel type de bêtes, s’il s’agit d’animaux domestiques ou sauvages.
Le premier cas enregistré remonte au 16 septembre. Selon l'OMS, six régions de Mauritanie sont affectées, soulignant que le dernier cas a été notifié le 27 octobre 2012 dans la région de Brakna.
A l’époque, l’OMS qui avait promis de dépêcher une équipe internationale d'experts sur place pour fournir une assistance technique aux autorités mauritaniennes, n’avait pas recommandé de restriction de voyage ou de limitations d’activités commerciales vers la Mauritanie, qui avait déjà connu une épidémie en 2010.
La FVR est une maladie qui touche principalement les animaux mais peut contaminer l'homme soit par des piqûres de moustiques, soit par le contact avec du sang, des liquides physiologiques ou des organes d'animaux infectés.Le virus de la FVR a été identifié pour la première fois en 1931 au cours d'une enquête sur une épidémie touchant les moutons d'une ferme de la Vallée du Rift, au Kenya.
En 1997-1998, une flambée épidémique majeure s'est produite au Kenya, en Somalie et en Tanzanie et, en septembre 2000, des cas ont été confirmés — pour la première fois en dehors du continent africain — en Arabie saoudite et au Yémen.
La plupart des cas chez l'homme restent relativement bénins. Plus rarement, la maladie peut mener à des atteintes oculaires, à une encéphalite ou une fièvre hémorragique avec des saignements à la peau et à divers organes. Il n'existe ni vaccin ni traitement spécifique.
Md O Md Lemine
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