Les femmes sont de « meilleures tueuses »

Une psychiatre allemande s'est penchée sur la criminalité chez les femmes.

 

La psychiatre et psychothérapeute Sigrun Rossmanith vient de publier un ouvrage ("Les femmes sont-elles de meilleures meurtrières?") dans lequel elle s'interroge sur la criminalité chez les femmes: tuent-elles mieux que les hommes? Après avoir analysé plusieurs milliers de cas, elle apporte des réponses surprenantes. Le quotidien suisse Le Matin l'a interrogée. 

Pour Sigrun Rossmanith, il est évident que les femmes commettent des "meurtres plus inventifs, créatifs, sophistiqués." Et les raisons sont à trouver dans leur force physique moindre que chez les hommes qui les poussent à "développer des stratagèmes en s'organisant par exemple pour que la victime se retrouve sans défense".

Elles ne tuent pas n'importe qui

Contrairement aux hommes capables des crimes les plus crapuleux touchant un maximum de personnes (fusillades, etc…), les femmes "tuent à l'intérieur d'une relation. La victime est un conjoint, un amant, un ami. Ou leur enfant" , confesse la psychiatre au Matin . Par contre, si les meurtriers ont tendance à mettre fin à leurs jours après leur crime, les femmes "sont davantage à survivre, à manquer leur suicide" . En Belgique, on a le cas Geneviève Lhermitte , maman infanticide qui a égorgé ses 5 enfants à son domicile puis a voulu retourner l'arme contre elle. Mais elle a survécu…

Une autre particularité des femmes en matière de criminalité: leur patience! "Les fantasmes meurtriers et la préparation peuvent être plus longs, parfois des mois, voire des années chez elles. Contrairement aux hommes, elles se taisent, elles ne lâchent pas de menaces sous la colère, du genre: Je vais te tuer!"

Moins de meurtres, plus de suicides

Enfin, Sigrun Rossmanith revient sur le fait que les femmes tuent approximativement 10 fois moins que les hommes. "Elles sont moins dans la démonstration de l’agressivité et certainement meilleures en gestion de conflit. Mais je crois surtout qu’elles retournent une grande part d’agressivité contre elles-mêmes. Ce qui se traduit par davantage de prises de médicaments, par plus de suicides et tentatives de suicide."

 

Source : http://www.lalibre.be/

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