Le député suisse Luc Barthasat, ami et soutien d'IRA-Mauritanie a interpellé le gouvernement de son pays sur des questions se rapportant à la persistance de l’esclavage en Mauritanie,
appelant le Conseil fédéral de répondre à de nombreuses interrogations sur ce mal des temps modernes.Le parlementaire s’est également interrogé sur la politique bilatérale de la Suisse à l'égard de la Mauritanie, se demandant si au vu la situation particulièrement dramatique dans ce pays, le Conseil fédéral envisage instaurer un dialogue continu sur les droits de l'homme avec la Mauritanie, comme il le fait avec le Sénégal voisin.
« Le gouvernement suisse peut-il créer un mécanisme de protestation officielle de notre ambassade à Dakar lorsque des membres d'IRA sont arbitrairement jetés en prison, comme c'est le cas pour d'autres Etats occidentaux? » a demandé Luc Barthasat à son gouvernement.
Rappelant l’historique de la coopération mauritano-helvétique, le gouvernement suisse a précisé dans sa réponse disposer de toute une série d'instruments de politique extérieure, dont il fait souvent usage, soulignant qu’en cas de graves violations des droits de l'homme, il peut envisager d'entamer des démarches, d’ aborder systématiquement ces questions lors des consultations politiques, de lancer des initiatives diplomatiques ou encore d'évoquer les sujets concernés devant le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies, dans le cadre de l'Examen périodique universel (EPU).
Et d’ajouter que « l'ambassade de Suisse à Dakar suit attentivement la situation des droits de l'homme en Mauritanie et en informe la centrale », indiquant que cette chancellerie accorde une attention toute particulière à l'Agence nationale de la lutte contre les séquelles de l'esclavage, nouvellement créée tout en évaluant constamment les possibilités d'intervention concrète en faveur de ce mammouth étatique d’éradication à moyen et long terme de l’esclavage.
Md O Md Lemine
Source : Le Rénovateur le 18/09/2013{jcomments on}
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