CSA/Commune d’Aïoun : Réalisation d’une action ponctuelle d’assainissement

 

 

 

 

La commune d’Aïoun vient de réaliser une action ponctuelle d’assainissement, grâce, notamment, à l’appui de la Délégation Régionale du Commissariat à la Sécurité Alimentaire au Hodh el Gharbi (DRCSA/HG).

Les travaux d’assainissement ont duré trois jours – du 11 au 13 septembre – et ont vu la participation de plusieurs organisations de la Société civile et du Réseau des jeunes, sur la base d’un contrat vivres contre travail. Ils ont ciblé tous les quartiers de la ville, répartis en zones par la commission chargée de piloter l’opération et de superviser la qualité des opérations menées par les différents acteurs impliqués. Cette commission, présidée par le hakem de la moughataa, Hmada Ould Khattra Ould Cheikh, comprend le délégué régional du CSA et un représentant de la commune.

Les dizaines de personnes déployées sur le terrain ont commencé par amasser les ordures des principales artères de la ville dans des sacs en plastique. L’évacuation de ces déchets ménagers a été assurée par l’unique camion de la commune affecté traditionnellement à cette mission. Mais, à la fin du délai imparti, des amas d’ordures restent encore visibles, un peu partout en ville. Seront-ils finalement évacués ? En tout cas, la commission de supervision et de réception a exigé, des OSC et autres réseaux des jeunes, un travail achevé avant la livraison des vivres, comme le stipule le procès-verbal. Ces travaux d’assainissement, sur initiative de la commune, sont rendus possibles, comme nous le disions en exergue, grâce au CSA qui a consacré, pour cette action ponctuelle, trois cent soixante sacs de blé, à raison d’un sac de blé par personne. Un don qui ne manquera pas d’avoir un impact, même léger, sur les bénéficiaires, issus des couches les plus vulnérables, dont les listes ont été établies par les organisations et réseaux engagés pour la tâche.

Mission accomplie ou pas, cette action ponctuelle d’assainissement était nécessaire mais pas suffisante. Certes, elle offre, à la cité, un éphémère semblant de propreté, notamment dans ses principales artères. Mais la problématique des ordures ménagères est beaucoup plus complexe et demande, aux intervenants, d’inscrire leur action dans la durée. Du côté des OSC, la notion de volontariat doit rentrer dans les mœurs. Elles doivent jouer pleinement leur rôle et ne pas se contenter de rester aux aguets, sébile tendue aux généreux donateurs, en attendant les moyens pour agir. Une autre affaire, on s’en doute bien…

MOUSTAPHA O/ BECHIR

Cp Hodhs 

Source  :  Le Calame le 18/09/2013{jcomments on}

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