Elections législatives et municipales : Le spectre du report plane de nouveau

(Archives. Crédit photo : anonyme)

Les futures élections législatives et municipales devront se tenir, selon les vœux de la Ceni en octobre prochain. Un cap qui souffre toutefois de l’absence d’un véritable consensus,

bien que la priorité de la tenue de ces consultations demeure décisive pour débarrasser définitivement le pays de représentants en mandat extra constitutionnel incessamment reconduits.Avec un dispositif électoral non encore entier, aussi bien sur le plan de la logistique qu’en matière de listes et de fichiers électoraux ou encore en termes de consensus, pour garantir l’organisation de telles échéances dans des conditions transparentes et acceptées par tous, tout porte à dire que la Ceni se dirige vers un unième report, maintenant pour quelques mois le pays otage de son anormalité politique.
Le pire mal dont souffrira encore pour longtemps la Mauritanie, à cause de l’entêtement omniprésent de ses leaders politiques de tout bord est d’entrer dans sa 8ième année sans parvenir à organiser des élections pour permettre au peuple, conformément à la tradition constitutionnelle, d’élire ses représentants, après avoir été dirigé toute cette dernière période par des élus qui s’entredéchirent sur des intérêts particuliers.
Maintes fois reportées, ces échéances le seront inéluctablement, même si la Ceni garde encore espoir de les organiser en octobre prochain. Une échéance utopique, au vu de la mal préparation à ces consultations pour cette date, aussi bien sur le plan du consensus, de la logistique que de l’état civil.
C’est dans ce climat d’incertitude que la Ceni, aurait réfléchi à reculer ces élections à juin 2014 prochain, soit une année de vie anticonstitutionnelle pour le pays, qui pourrait se diriger cette fois vers des échéances couplées présidentielles, législatives et municipales, dés lors où le mandat de l’actuel chef de l’Etat arrive à terme l’an prochain.
Cette nouvelle option qui n’a pas été officiellement annoncée, laisse également penser l’esquisse d’un arrangement politique non déclaré entre les protagonistes politiques mauritaniens, surtout avec l’arrivée sur la scène de nouveau-nés politiques qui pourraient se retrouver demain dans la cour des grands, tels que l’Ira et les Flam.
L’accord possible que des initiatives de solution de la crise politique aurait évoqué dans leurs lignes, serait pour la Cod de renoncer à l’exigence du Rahil du Président, contre l’engagement de ce dernier d’achever son mandat quinquennal et de se retirer de la vie politique après avoir mis en place un dispositif gouvernemental consensuel investi de l’organisation de la future transition. Ce n’est là que des déductions plausibles et logiques de la situation politique qui prévaut actuellement, mais qui peuvent s’avérer à tout moment, en raison de la grande versatilité de nos dirigeants, des approches lointaines que la nécessité urgente du changement rend nulles et non avenues.

Md O Md Lemine

Source  :  Le Rénovateur le 30/04/2013{jcomments on}

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