L’ancien code des investissements est désuet. Il est critiqué pour les nombreuses imperfections, soulignées par Mme Coumba Mar Gadio, représentante du SNU en Mauritanie, à l’ouverture mardi d’une rencontre sur le nouveau code.
Mais l’ambiance n’était certainement pas à l’euphorie mardi lorsque la Direction générale de la promotion du secteur privé (DGPSP) a présenté le nouveau Code des investissements.
En dépit du travail des experts, l’affaire Bouamattou-Aziz où les administrations publiques sont instrumentalisées dans un bras de fer politique engagé par le président de la République contre un homme d’affaires qui visiblement ne le soutient plus vide tout le, nouveau code de son objecitf initial, c’est-à-dire l’amélioration du climat des affaires dans le pays.
Le manque de transparence, les dépassements arbitraires et l’immixtion du pouvoir politique dans les affaires impactent négativement l’ambition d’ »une nouvelle législation plus prospective et suffisamment incitative pour attirer davantage de capitaux au profit de l’ensemble des régions du pays » comme le souhait la représentante résidente du SNU.
En effet, le spectre de l’intervention de l’Etat, pour des convenances personnelles, plane sur cette rencontre dont les participants, en douce, souligne le caractère « symbolique » eu égard justement à la crainte réelle des investisseurs de se voir, exproprier du fruit de leurs investissements dans le pays dont les rapatriements ne sont pas toujours faciles, en temps normal dans le pays.
En effet, le manque de transparence dans l’attribution des marchés publics et le népotisme observé ces derniers temps avec la montée en flèche d’une nouvelle classe d’hommes d’affaires proches du pouvoir sont autant de signes, indique-t-on, de même source, en contradiction avec l’esprit de la rencontre et du souhait des partenaires au développement d’aider la Mauritanie a asseoir un secteur privé énergique et créateur d’emploi pour lutter efficacement contre la pauvreté dans le pays.
L’affaire Bouamattou-Aziz dans laquelle la BCM, la DG des Impôts et même la Justice sont impliquées par le pouvoir pour régler des comptes politiques avec l’homme d’affaires suscite donc beaucoup de doutes sur les réformes proposées en 32 articles.
A noter que la Convention des Nations Unies, dans son dernier rapport 2013 cité par les médias, fait également cas d’un coût de corruption de 60 milliards alors que le Pouvoir se targuait d’avoir lancé une campagne d’assainissement de la gestion des affaires publiques.
Source : MauriWeb le 20/02/2013{jcomments on}
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