Europe-USA: Beaucoup de concitoyens risquent de perdre tous leurs droits (OCVIDH)

(Manifestation de la diaspora mauritanienne devant les Nations Unies le 26 septembre 2011. Crédit photo : AVOMM)

Le président de l’Organisation mauritanienne contre les violations des droits de l’homme, (OCVIDH), Diagana Mamadou Youssouf, beaucoup de Mauritaniens vivant en Occident risquent de perdre tous leurs droits faute de pouvoir se faire recenser dans le cadre du nouvel état civil biométrique.

Il a ajoute dans un communiqué parvenu Alakhbar, que « beaucoup de nos concitoyens établis en occident sont privés de passeport faute d’être recensés et risquent de perdre tous leurs droits si ce n’est déjà fait pour quelques uns en Europe et aux USA car ne pouvant plus changer leurs passeports. D’autres dans la clandestinité, ne pourront même plus se rendre en Mauritanie, leur pays d’origine ».

« Pire encore est le sort réservé aux enfants d’immigrés dont les parents ne sont pas recensés en Europe ni aux USA. Ces enfants ne pourront pas se présenter aux examens tels que l’entrée en sixième, le brevet ou le baccalauréat en Mauritanie, faute d’avoir accès au tout nouvel acte de naissance issu du présent recensement raciste et discriminatoire, ce qui aura pour conséquence l’exclusion de ces enfants du système éducatif ce qui constitue une violation grave du Droit de l’enfant à avoir accès à l’Education et à la Culture », poursuit le président de l’ OCVIDH.

Selon l’OCVIDH, « le Recensement raciste et discriminatoire qui n’a pour motivation que de priver définitivement des milliers de Mauritaniens chassés de leurs pays par des politiques successives de purification ethnique est une poursuite logique et astucieusement mise en place par le général Mohamed Ould Abdel Aziz pour parachever cette politique. Le prétexte avancé pour justifier la fiabilité de l’état civil en Mauritanie n’est que de la poudre jetée aux yeux de l’opinion nationale et internationale ».

« L’OCVIDH constate avec gravité le problème récurrent des populations Noires réfugiées de Mauritanie qui vivent depuis des décennies à l’étranger, dans les pays limitrophes avec le risque aujourd’hui d’être oubliées à jamais. Elle exige leur retour définitif et la restitution définitive de leurs biens et leurs dédommagements à la hauteur des préjudices subis ».

Source  :  Al Akhbar le 01/01/2013{jcomments on}

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