Mois de Ramadan : Ces métiers non bénis pendant le jeûne !

(Crédit photo : Le Rénovateur)

Le mois béni de Ramadan s’annonce à une vitesse supersonique.En effet, les fidèles musulmans ne parlent que de ce mois depuis des jours, les hommes comme, d’ailleurs les femmes, qui travaillent dans la restauration.

Et pourtant, ils seront dans l’obligation d’observer un moment de congé forcé le jour pour cette période sacrée dont la pratique ne serait vraiment pas invulnérable pour leurs activités lucratives.
Dans trois jours, voire deux peut-être, les fidèles musulmans mauritaniens et les étrangers résidents en Mauritanie entameront le jeûne du mois béni d Ramadan à l’instar de leurs frères coreligionnaires du monde entier. Un mois de prière qui est aussi un mois d’abstinence, de repentance et d’adoration religieuse.
C’est aussi un mois d’abstinence de certaines activités professionnelles, du moins, à certaines heures de la journée pour les hommes et les femmes qui travaillent dans la restauration : les bars, les gargotes, les restaurants, les cafés… Il y a encore d’autres personnes, entre autres, les vendeuses de beignets, de cacahouètes et d’eaux fraîches seront forcément dans l’obligation d’observer le jeûne du mois béni de Ramadan en mettant un coup d’arrêt à leur activité professionnelle.
De l’aube jusqu’au moment de la rupture du jeûne les professionnels de la restauration n’ouvriront leur business. Autant alors dire que le mois de Ramadan n’est pas vraiment béni pour ces différentes activités professionnelles.

Un congé forcé au nom de la foi
En effet, la période du mois de Ramadan est une période de congé forcé au nom de la foi religieuse pour ces nombreuses personnes. Et certaines acceptent avec philosophies de baisser les rideaux pendent le jour. En témoigne le propos du restaurant Alpha Mamadou Diallo : «Dans quelques jours, les gens, comme moi, qui travaillent dans la restauration, ne pourront pas travailler dans la journée pour cause du jeûne de Ramadan. Il y aurait toujours une poignée de personnes qui se disent ‘’malades’’ certes, mais ça serait vraiment illusoire de préparer pour des gens dont on n’est pas sûr de recevoir dans nos restaurants. Et pour ne pas faire des dépenses inutiles, il est préférable de ne pas cuisiner du tout pendant la journée». Un souci partagé à moindre degré par Aminata Diagne, vendeuse de cacahouètes : «Les vendeuses d’arachides grillées, de beignets ne pourront plus étaler leurs produits alimentaires au bord de la route tout au long de la journée comme avant, pour cause du jeûne. Cela représente pour nous un manque à gagner. Mais Allah nous le payera certainement ». Quant à Moustapha Abdallah, gérant de bar-café, il ne désespère pas trop : «Nous pourrons travailler très tard la nuit. Ainsi, nous pourrions mettre à profit les heures du jeûne pour se reposer ou dormir»

Camara Mamady

Source  :  Le Rénovateur le 19/07/2012

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