Don d’avion de surveillance côtière : Aussitôt acquis, aussitôt inopérant

(avion type C212. Crédit photo : anonyme)

L’Espagne avait fait don à la Mauritanie en juin 2011 d’un deuxième avion de surveillance côtière, pour permettre à Nouakchott de renforcer ses capacités en matière de lutte contre l’immigration clandestine et les trafics de tous genres dont celui de la drogue.

Un aéroplane cédé en contrepartie du prix symbolique de 100 euros, mais dont la transaction suspecte refait aujourd’hui surface, évoquant une présumée escroquerie dans laquelle les autorités mauritaniennes seraient tombées.
Selon esrarrim, l’avion de type Antonov est tombé en panne après 30 h de vol et se trouverait encore à l’Est du pays, soulignant que le gouvernement s’efforce de le réparer malgré l’expiration de sa durée de vie, tout en se sentant quelque part roulé par le don d’un avion carcasse. L’ avion de type C212, avait été offert en septembre 2010 contre la somme symbolique de 100 euros, faisant dire à certains observateurs qu’il était plutôt donné à la Mauritanie en guise de sa reconnaissance pour avoir extradé vers Bamako l’ex prisonnier Malien Omar Sid’Ahmed Ould Hamma, dit « Omar le Sahraoui », dont le retour à Bamako avait contribué à l’époque à la libération plus tard à la relaxe de deux otages espagnols détenus pendant neuf mois par d’Aqmi. Des doutes immédiatement démentis par le chef de la diplomatie mauritanienne selon lequel ce don n’a aucune relation, ni avec la libération des otages espagnols, ni avec l’extradition de Omar Le Sahraoui, précisant qu’il s’inscrivait au contraire dans le cadre des efforts communs des deux gouvernements, espagnol et mauritanien, dans la lutte contre le fléau de l’immigration illégale vers l’Europe. La Mauritanie est un pays de transit important pour les clandestins en partance pour l’Europe, dont l’Espagne qui avait déjà donné un autre avion de surveillance au gouvernement mauritanien en 2009. La gendarmerie mauritanienne avait bénéficié également quelques mois après d’équipements espagnols, dont des vedettes rapides destinées à la surveillance des zones portuaires, en plus d’une formation technique du personnel de ce corps.

Md O Md Lemine

Source  :  Le Rénovateur le 04/07/2012

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