Plus d’une dizaine de jeunes chefs de projets ont participé à un atelier d’échange sur les voies et moyens de réussir son projet économique. Il a été organisé hier à Nouakchott par le MEC (mouvement d’égalisation des conditions).
L’occasion était pour Thierno Barro de Maurinet, une entreprise de la place, d’orienter les participants à des structures locales et sous-régionales dont le rôle est de conseiller ou de financer des microprojets.«Ses structures ne sélectionnent, cependant, que des projets solides, qui ont un intérêt économique», a-t-il tenu à préciser. Il a aussi dressé une liste de conseils aux jeunes entrepreneurs : «Etre réaliste, avoir une bonne formation, choisir un secteur porteur, éviter les secteurs déjà saturés mettre les moyens nécessaires, rigueur et patience.»
«Patience surtout, car c’est ce qui manque le plus aux africains», a souligné Patrick Elis, le modérateur des débats. Pour lui, «il faut deux à trois ans de labeur et des heures de travail quotidien, pour espérer enfin des retombées de son projet». Le Chat, illustré au cours de l’atelier, l’a d’ailleurs compris : l’animal, devant un trou, attend, patiemment, la sortie d’une souris.
Enfin Sy Abdoul, dit Fally, président du MEC, a cité l’ADL, agence de développement local, l’AFD, Agence Française de développement et CCC, une structure du conseil municipal qui s’ouvre à la société civile pour promouvoir des projets de développement. Toutes ces structures, a-t-il expliqué, s’activent dans pour la promotion de la petite entreprise.
Source : Al Akhbar le 23/03/2012
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