13689 réfugiés maliens à Fassala avec des besoins urgents

La population des réfugiés enregistrés à Fassala a atteint, à ce jour, lundi 13 février 2012, 13689 personnes pour 3082 ménages, selon un bulletin de l’Association pour la Recherche et le Développement en Mauritanie (ARDM).

Selon cette association, dont les volontaires sont présents à Fassala, depuis le début du flux des réfugiés maliens, les femmes enceintes enregistrées 377 dont 18 à risques.
Les enfants jamais vaccinés sont au nombre 475, alors que ceux ayant déjà pris les vaccins complets sont au nombre 292. Les cas de malnutritions enregistrés à Fassala sont au nombre de 84, dont 19 cas sévères. Sur cette population, le nombre d’enfant âgés de 0 à 5 ans est de 2846.

Sur le plan d’assistance directe, le HCR a distribué des denrées alimentaires pour 15 jours plus des couvertures, bouilloires, jerricanes d’eau, le ministère de la Santé a distribué des moustiquaires imprégnées et du fer pour 377 femmes enceintes. La Fédération luthérienne mondiale FLM (LWF) a distribué des commodités pour 800 personnes vulnérables.

Toujours selon l’ARDM, les besoins en médicaments sont importants, constaté par le ministre de la santé, qui s’est rendu sur place.
Selon Diack Abderrahmane, président de l’ARDM, il ya des besoins urgents qui se font sentir sur le camp, des latrines pour une population de plus de 13000 personnes, les abris, l’eau potable, les denrées alimentaires. Ces besoins restent valables, aussi bien pour les réfugiés du camp de Fassal que pour les populations nomades qui sont restées avec les animaux à l’intérieur du territoire malien (Léré, Nampala, Tinaich, Leurneb et Razelma) et la zone de Meima à Djoura.

Sur le plan sécuritaire, le bulletin de l’ARDM décrit la zone comme étant « stable et accessible pour les humanitaires ».
Selon Diack Abderrahmane, le besoins en eau demeure le plus urgent, car a-t-il mentionné, le forage existant surplace devrait répondre aux besoins de quelques centaines, alors qu’on se trouve en face de milliers de personnes. « Le fut d’eau, qui se vendait à 40 ouguiyas, coute aujourd’hui 400 ouguiyas » , a-t- il souligné.

Source  :  ANI le 13/02/2012

Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source : www.kassataya.com

Articles similaires

Voir Aussi
Fermer
Bouton retour en haut de la page