Selon des sources concordantes, le Président de l’Alliance populaire progressiste (App) et de l’Assemblée Nationale, Messaoud Ould Boulkheir s’est gêné du comportement inamical du Chef de l’Etat Mohamed Ould Abdel Aziz,
lors de sa rencontre avec la délégation de la Coordination de l’opposition démocratique (Cod), conduite par son chef en exercice, Maitre Mahfoudh Ould Bettah, du parti de la convergence démocratique, acquis au leader de la première transition militaire (2005-2007), Ely Ould Mohamed Vall.
Des proches de Messaoud ont aussi rapporté son mécontentement face aux agissements du protocole présidentiel qui a demandé aux deux invités, d’écourter leur visite, car le Président Aziz devrait s’entretenir avec le Premier ministre sénégalais Souleimane Ndene Ndiaye. Peu auparavant, Aziz recevait, longuement, une délégation de la Coordination des jeunes du 25 février, qualifiés, par Messaoud, de « fauteurs de troubles » et d’ « inconséquents ».
L’Opposition reste minée par des divergences, divisée, affaiblie et point en mesure d’opérer une pression crédible sur le gouvernement. Il résulte de ce déséquilibre que des thèmes cruciaux tels l’Accord de Dakar, le report des élections et le rôle de l’armée semblent ignorés par le pouvoir. Selon nos sources, le président Aziz aurait fait exprès d’accorder plus de temps d’audience au jeunes de la Coordination du 25 février, afin de raffermir son idée, mainte fois exprimée, de créer une nouvelle classe politique, pour en finir avec la génération des anciens.
Sur le fond, le désaccord porte, en priorité, sur la décision, officielle, d’organiser des élections municipales et législatives, le 16 Octobre prochain, date butoir selon la majorité présidentielle, donc insusceptible de négociation.
Source : Initi le 05/08/2011
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